Vidéo de l’intervention d’Emilie Chalas sur la convention financière concernant le marquage d’animation du projet Place(s) aux enfants
Conseil municipal du 27 septembre 2021
Intervention d’Emilie Chalas sur la convention financière concernant le marquage d’animation du projet Place(s) aux enfants
Initialement, l’idée n’est pas récente et reste essentielle. Sécuriser les abords des écoles, ça fait des années que les élus s’y emploient. Monsieur Namur, adjoint de la majorité, m’avait alors vilipendé en conseil municipal lorsque je critiquais l’ambition réelle de ce projet bien customisé. Je redoutais alors que ces aménagements ne soient que la dépose des poteaux de voirie, la pose de panneaux sens interdit, de la peinture au sol et des bacs à fleurs. Il m’expliquait alors à quel point je n’avais rien compris : « oui, le projet place aux enfants est bien plus large et plus moderne que la sécurisation des abords des écoles, ça na’ rien à voir, vous faites un procès d’intention, l’espace va être ludique, récréatif, des ilots de fraicheur… ». Je passais alors pour une ringarde…
Nous avons donc attendu.
Quelle n’est pas notre surprise lorsque nous avons visité les sites concernés : suppression des poteaux et marquages de voiries, de nouveaux panneaux de zone piétonnes, de la peinture au sol et du mobilier cheap, style bac à fleurs. Voilà voilà. Et d’ailleurs la convention que vous souhaitez faire voter en CM le dit noir sur blanc. 15 rues pour 80 000 euros. Soit 5300 euros par rue. Un tel budget ne peut donner que des résultats minimalistes. Ça me fait penser aux émissions télévisées de home staging : vous savez la décoration des appartements à vendre. Pour quasiment rien (moins de 5% du prix de l’appartement), ça a l’air neuf ! Finalement vos projets, c’est de la peinture fraiche sur une tapisserie mal décollée. C’est moche et ça ne tiendra pas dans le temps… heureusement que ça ne coute pas trop cher finalement.
Au passage bien sûr, doit-on rappeler les levées de boucliers des habitants et de certains parents d’élèves devant la fermeture des rues aux voitures ? L’amateurisme et/ou la précipitation des arrêtés municipaux qui avaient omis l’accès des taxis… Vous êtes consternants.