Après 9 années de mandat, Éric Piolle se radicalise et s’isole. Les décisions qu’il prend avec sa majorité sont de plus en plus contestées.

Contestées par les oppositions qui, face à l’absence de réponse du maire à leurs interpellations, n’ont d’autres choix que de faire des recours :

– Sur des marchés publics du CCAS: nous avons transmis des éléments au procureur qui a ouvert une enquête pour soupçons de favoritisme.

– Sur le respect du principe de neutralité des services publics : nous avons déposé 2 recours auprès du tribunal administratif afin que le maire retire la banderole installée sur la mairie. Le juge des référés a ordonné au maire de Grenoble de retirer la banderole illégale sous 24h.

– Sincérité du budget primitif 2023, augmentation de 25 % de la taxe foncière, vente de Grenoble Habitat au privé…, d’autres recours ont été déposés auprès du tribunal administratif ces dernières semaines.

Contestées par l’État:

– Sur le burqini : le préfet a saisi le tribunal administratif en 2022 pour demander la suspension de l’autorisation du burqini dans les piscines

– Sur Alpexpo pour favoritisme à la suite d’un rapport de la chambre régionale des comptes sur la gestion de la SEM

– Sur la Fête des tuiles pour favoritisme à la suite d’un rapport de la CRC relevant des irrégularités dans l’attribution des marchés publics.

Contestées par les Grenoblois : artisans souhaitant simplement exercer leur activité, collectifs d’habitants, restaurateurs et commerçants excédés.

Contestées en interne : Les prises de position de certains élus de la majorité sur le burqini avaient entraîné leur mise à l’écart en 2022 et comme ils ont eu l’outrecuidance d’exprimer en conseil municipal leur désaccord quant à l’augmentation de la taxe foncière, ils ont été exclus du groupe majoritaire.

Petit à petit la majorité se rétrécit (9 élus de moins). L’utopie de l’arc humaniste sur lequel Éric Piolle a tant communiqué s’écrase contre le mur réalité.