Grenoble abandonnée

Tribune Nouveau Regard pour le GreMag 30 de septembre 2020

GreMag-30-Septembre-2020

Éric Piolle s’est lancé dans une tournée présidentielle dès le 5 juillet, soit deux jours après le conseil municipal d’installation du maire de Grenoble, en multipliant les apparitions dans les médias nationaux, en direct depuis Paris. Cela lui a valu d’être absent pour auditionner les candidates femmes au poste de directeur de la MC2 et à la commémoration du 76e anniversaire de la libération de Grenoble, pour passer sur France Inter et TF1, par exemple. Entre son rêve de destin personnel et notre ville de Grenoble, le choix d’Éric Piolle est clair et sans équivoque : il joue perso.

Après Grenoble, il prépare la fusion avec La France insoumise à l’échelle nationale. C’est là son vrai visage : ce n’est pas l’écologie, ce n’est pas l’humanisme, ce ne sont pas les Grenoblois qui comptent. Dans cette campagne, Éric Piolle use et abuse comme à son habitude de la communication : de grandes phrases pour ne rien dire, de la novlangue indigeste. Les contradictions et contre-vérités sont devenues un mode de communication.

Ce n’est pas ce que nous souhaitons pour Grenoble et pour la France.

Ville nature, réussite éducative, sécurité, progrès, ont été les maîtres-mots de notre campagne, ils guideront nos votes et nos expressions durant ces 6 années de mandat.

Qu’en est-il de la position d’Éric Piolle sur les 7 fusillades et les 3 morts en deux mois dans notre ville et des films des dealers ?
Qu’en est-il de la position d’Éric Piolle sur le burkini après une sortie fumeuse et douteuse sur CNEWS ?
Qu’en est-il de la position d’Éric Piolle sur les projets Neyrpic et Grand Place tandis qu’il vient de faire voter par sa majorité un vœu pour les 149 propositions de la convention citoyenne ?
Qu’en est-il de la position d’Éric Piolle sur la liste de médecins noirs que certains amis EELV soutiennent ?

Nous attendons les réponses du Maire, les Grenoblois aussi. Nos craintes sont légitimes pour l’avenir de notre ville de Grenoble, abandonnée dès l’entame du mandat par son maire. Nous serons particulièrement vigilants pour défendre les intérêts des Grenoblois.