Depuis l’élection d’Éric Piolle en 2014, nous ne pouvons que constater les ravages des décisions des équipes municipales successives dans les quartiers.

La politique de municipalisation de l’action sociale et socioculturelle commencée sous le précédent mandat se poursuit avec pour conséquence la destruction, les uns après les autres, des acteurs majeurs de ces secteurs : en 2021, les cibles sont la Papothèque ou encore Afrik Impact dont le responsable Willy Lavastre a été licencié de ses fonctions de médiateurs de la ville.

Fin juin c’était au tour des structures d’éducation populaires, des MJC, d’être attaquées avec le vote en conseil municipal d’une délibération relative au « projet éducatif de territoire pour la période 2022-2025 labellisé Plan mercredi » dont l’objectif est de fixer de nouvelles modalités de financement.

Mais l’équipe municipale va encore plus loin et exerce une véritable police politique.

En septembre, la majorité a annoncé ne plus verser sa subvention au CLUQ dont plusieurs membres étaient sur la liste Nouveau Regard aux dernières élections municipales.

Et aujourd’hui nous apprenons la décision unilatérale et sans discussion de l’équipe municipale de ne pas renouveler les conventions avec le Plateau et la Cordée. Motif invoqué : « Porter un nouveau projet ». Rappelons que le directeur de la Cordée est un conseiller municipal d’opposition…

Nous avons une pensée pour les habitants de tous nos quartiers populaires : quel avenir pour eux ? Quelles offres d’activités, d’accompagnement, d’écoute…? Tout ce qui a fait l’histoire, la réputation et la force de Grenoble depuis 50 ans est balayé d’un revers de main sans qu’aucun projet ne soit construit pour la suite. Le monde du socio-culturel et de l’éducation populaire est trahi par le maire de Grenoble. Ils n’avaient qu’à bien se tenir ! Edifiant et triste à la fois.